Sous ce titre - surtout ne fuyez pas - se cache un charmant "polar dédié à Prévert"
Il est signé Martine Cadière
Et conclut bien aimablement nos lectures estivales...
Avertissement: s'il est probable que Jacques Prévert ait séjourné en Dordogne en 1955, les faits qui lui sont prêtés sont pure fiction.
" Etrange, la mémoire. Cet été-là, tout se préparait."
Dynamique sexagénaire, Blanche Chardavoine-Fanlac dirige le "Vieux Manoir" une résidence de luxe pour seniors. Il fut naguère "Lion d'Or" hôtel de prestige géré par sa grand-mère. Et la narratrice de se remémorer le séjour de Jacques Prévert, en cet établissement, durant l'été 1955, "l'été des rats", particulièrement nombreux ces mois-là....Le poète accueillait avec bienveillance la petite fille qu'était Blanche, lui enseignait son art, sa vision de la vie...
L'été 2010 - présent de la narration - va semer l'émoi et bientôt l'effroi parmi les résidents du Vieux Manoir: une série de meurtres sont commis dont le modus operandi épouse singulièrement un poème de Prévert, consigné dans le livre d'or de l'hôtel......
Que s'est-il donc passé, cinquante-cinq ans plus tôt qui pousse le meurtrier à venger son passé?
Je vous laisse le découvrir, vous souhaitant une belle fin ...d'été
A Elter
L'été des rats, Polar dédié à Prévert, Martine Cadière, Ed. Mols, mai 2016, 250 pp
06:14 Publié dans Les chroniques d'Apolline Elter, Les Estivales de l'Ermitage
Apolline Elter (L'éventail) : "chapitres courts, polyphonique, allègrement rythmés, regard contemporain sur Colette..."
L'évènement : "Roman policier ensoleillé..."
Télépro : "Avec la dame qui fuit Saint-Tropez, l'auteur franco-belge tricote une enquête passionnante...
Bernard Delcorps (le plaisir de lire) : "une oeuvre à découvrir absolument..."
Myriam Berghe (femmes d'aujourd'hui) : "C'est notre compatriote, l'astucieuse Martine Cadière, qui dirige la chevauchée sauvage..."
Le Soir Magazine : "Roman haletant, bien écrit..."
Coup de coeur des producteurs Radio-France.
Bernard Delcorps (le plaisir de lire) : « à l’intersection de Georges Simenon et d’Agatha Christie, un récit tout en nuances, en rebondissements nombreux, excellemment dialogué… »
Sophie Creuz (l’Echo) : « Intrigue rondement menée, dialogues alertes, Martine Cadière allie passion et bonheur de l’écriture policière »
Monique Verdussen (La Libre Belgique) : « La jolie surprise que ce livre… »
France Inter : coup de cœur de « la librairie francophone »
(janvier 2010) pour « Sarah mourait si bien »